La presse parle de nous ! – La ministre Jacqueline Gourault en visite dans le Perche ce vendredi

La presse parle de nous ! – La ministre Jacqueline Gourault en visite dans le Perche ce vendredi

Article paru dans L’Écho Républicain, le 20/01/2017

La ministre Jacqueline Gourault en visite dans le Perche ce vendredi

Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’intérieur, sera l’invité des lycéens de Rémi-Belleau ce matin. © JOEL SAGET

En même temps que sa visite dans les studios de Radio 2B, la web-radio du lycée Rémi-Belleau à Nogent-le-Rotrou, la ministre auprès du ministre de l’Intérieur, Jacqueline Gourault (MoDem), vient dans le Perche rencontrer des acteurs du développement du territoire.

De Nogent-le-Rotrou à Senonches, Jacqueline Gourault, la ministre auprès du ministre de l’intérieur, vient dans le Perche ce vendredi 20 octobre 2017 pour répondre aux questions des lycéens de Rémi-Belleau qui mènent cette semaine un projet radio. Elle visitera aussi la Maison de services au public de La Loupe et rencontrera les acteurs du projet de rénovation du centre-bourg de Senonches.

Comment s’est effectuée la connexion entre le lycée Rémi-Belleau et votre ministère afin que vous acceptiez l’invitation des lycéens ?
Comme vous le savez, j’ai été plus de 25 ans enseignante en lycée, en histoire-géographie. J’ai gardé de belles amitiés dans l’Education Nationale et puis en tant qu’élue du Loir-et-Cher tout proche de l’Eure-et-Loir, j’y ai aussi une amie élue, enseignante dans un lycée de Châteaudun. Comme le proviseur du lycée Rémi-Belleau était auparavant proviseur à Châteaudun, le conctact s’est fait ainsi par connaissance. Mais vous savez, j’estime qu’il est aussi très important pour un ministre de se trouver au pus proche de nos concitoyens. C’est donc avec une grande joie que j’ai accepté de venir à la rencontre des lycéens nogentais pour répondre à leur question.

Maison de services au public

Vous allez ensuite visiter la Maison de services au public de La Loupe. Ce dispositif initié par les gouvernements précédents vous paraît-il efficace ?
C’est une bonne réponse à la question du maintien des services publics dans nos territoires ruraux ou isolés. C’est pour cela que les gouvernements successifs ont repris et maintenu le dispositif des MSAP et que le gouvernement actuel poursuit cette politique. L’Etat apporte 50 % de financement mais il y a une impérisue nécessité à ce que le dispositif soit suffisament souple pour répondre aux besoins.

En quoi le cadre des MSAP est-il souple ?
Selon les territoires, ces MSAP peuvent prendre une forme différente en fonction des besoins de la population. Il y a des endroits où c’est une collectivité qui porte le projet de la MSAP, il y en a d’autres où c’est par exemple La Poste. J’ai vu qu’à La Loupe les acteurs locaux de l’emploi étaient très impliqués dans le dispositif porté par la communauté de communes. C’est très bien puisque ça répond aux besoins du territoire. La priorité de la MSAP, c’est de mutualiser les services pour être en mesure de les maintenir, c’est aussi de les adapter aux besoins de la population.

La fermeture des sous-préfectures n’est pas à l’ordre du jour

Certains voient dans le développement de ces services la fermeture progressive annoncée des sous-préfectures…
La fermeture des sous-préfectures n’est pas à l’ordre du jour et les services déconcentrés de l’Etat continueront à constituer une richesse pour les territoires. Il faut quand même rappeler que les Maisons de services au public ont par exemple permis de ramener sur certains territoires des services publics qui n’y existaient plus mais elles ont aussi dans certains cas amené des services qui n’y avaient jamais été implantés, c’est important de le rappeler. Pour les sous-préfectures, là on peut en revanche envisager des évolutions dans leurs spécificités ou dans leurs compétences.

Le député eurélien Philippe Vigier est à l’initiative d’une proposition de loi pour la création d’une Agence nationale pour la cohésion des territoires. Est-ce que cela vous semble interéssant ?
L’évolution de la répartition de la population s’effectue, y compris sur le plan mondial, à la faveur d’une urbanisation croissante. Plus qu’une oppostion entre le monde urbain et le monde rural, je suis favorable à la complémentarité des territoires, c’est-à-dire que le monde urbain doit être solidaire du monde rural qui l’entoure. Sur ce registre, deux contrats de réciprocité ont été conclu à Brest et à Toulouse. La question est de savoir comment la ville fait vivre et participe au développement des zones rurales qui l’entourent. On ne peut pas gagner ce défi du développement équilibré des territoires avec deux systèmes juxtaposés. D’autant que le monde rural péri-urbain n’est pas le même que le monde rural des zones de montagne ou de départements enclavés. La solidarité et la complémentarité doit donc s’opérer à tous les niveaux, du chef-lieu de canton avec le territoire rural qui l’entoure à la grande métropole régionale avec le secteur péri-urbain qui la ceinture.

Je ne viens effectivement pas dans le Perche pour faire des annonces mais pluôt pour prendre la mesure de ce qui se fait sur les territoires et des expériences qui améliorent la vie des habitants.

Vous vous rendez enfin à Senonches pour renconter les acteurs du projet de redynamisation du centre-bourg. L’Etat accompagne-t-il toujours ces projets ?

L’Etat continue et va même continuer à accompagner ces plans de redynamisation. Il faut tout de même noter que pour la première fois depuis quatre ans, la DGF (NDLR : Dotation globale de fonctionnement) ne va pas baisser dans le prochain budget. De même que les aides aux investissements des collectivités locales vont être augmentées.

C’est aussi pour porter cette parole auprès des élus que vous avez choisi d’élargir votre visite dans le Perche…
Je ne viens effectivement pas dans le Perche pour faire des annonces mais pluôt pour prendre la mesure de ce qui se fait sur les territoires et des expériences qui améliorent la vie des habitants. Et puis il est également important pour un ministre de venir faire de la pédagogie auprès des acteurs locaux afin d’expliquer la politique du gouvernement.

Le programme de la visite
12h15 Déjeuner à la sous-préfecture de Nogent-le-Rotrou
10h55 Arrivée au lycée Rémi Belleau, à Nogent-le-Rotrou
11 heures Émission de radio en direct avec les lycéens
12h15 Déjeuner à la sous-préfecture de Nogent-le-Rotrou
14h20 Visite guidée de la maison de services au public à La Loupe
15h40 Présentation de l’opération « Réinventer Senonches » et table ronde avec les acteurs de la revitalisation à la mairie de Senonches

 

Stéphane Marchand

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